Présentation
Brassac, un hameau tranquille dans la montagne
Au pied des monts du Somail, protégé par les Avants-Monts, Voici notre hameau, lieu choyé par ceux qui y sont nés, choisi par coup de coeur par d'autres, dans son écrin de verdure, mais aussi de soleil et de vent.
Malgré son étendue modeste, Brassac a une histoire riche de plusieurs siècles, et présentait déja en 1820 de nombreuses maisons toujours en place et vivantes de nos jours. Des ruisseaux généreux, un moulin, des champs de bonne terre, des bois à volonté, des hommes courageux, un climat exposé plein sud, ont fait de cette vallée une perle que les méridionaux nous envient encore si prés de leurs plaines calcaires.
Le rude climat des hivers d'antan a forgé le caractère de ses habitants . Ils ont modelé le paysage à force de chemins, de canaux et de plantations dont la principale, le châtaignier a été pendant des lustres l'indispensable aliment hivernal.
Brassac, était jadis une étape dans le long chemin qui menait à La Salvetat, utilisé depuis l'antiquité et au moyen âge, et dont les traces de chariots sont toujours apparentes dans nos chemins rocheux.
L'abondante ressource des ruisseaux a favorisé l'expansion de l'agriculture malgré des étés de secheresse fréquents, et l'oeuvre des paysans marque encore nos bois et nos rues de ses sillons gazouillants appelés béals. Les ouvrages de retenue qu'ils ont construits nous permettent d'admirer de magnifiques cascades. Le droit d'eau strictement reglementé à l'époque napoléonienne montre bien l'importance vitale de ces aménagements.
Si la pêche est une activité de loisir relativement contemporaine, dans le passé, nos ruisseaux ont également constitué un complément de ressources. L'élevage, tant des bovins que des ovins et porcins, a été actif jusqu'au milieu du 20éme siécle.
Enfin il nous faut parler des châtaignes et marrons, véritable mini-industrie locale, dont la récolte se terminait, et se termine encore de nos jours par une fête populaire, mais dont le sens a évidemment complétement évolué. Des sechoirs à chataignes, mécanisés avec les moyens de l'époque temoignent encore de la quantité importante de cette culture .
La nature reprend rapidement ses droits dit-on, C'est vrai, et nombre de surfaces cultivées jadis, ont été remplacées par une nature sauvage constituée d'essences aussi variées que l'orme, le chêne, la yeuse, le frène, le pin, l'épicea et le cèdre. Contrairement a d'autres vallées plus au sud, nous sommes en limite de la ligne de partage des eaux, mais coté Mediterranée, et à cette altitude moyenne de 500 metres, nous trouvons des especes océaniques rares, protégées et dont la vue fait le bonheur des promeneurs.
Date de dernière mise à jour : 12/12/2015
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